mercredi 6 novembre 2013

Ascenseur éclairé par sa présence


Aéroplane ascen et descensionnelle
Tristement fixé éternellement à  son plafond
Ascendent et descendent les insipides conversations
Cage à rêver les étoiles, l’aéroplane fixé sans ailes

Madame est parue déjà au huitième
Fuite véloce de stars dans la pupille de ses yeux
Diamant des profondeurs dans son sourire en promesse
Ses profondes sphères remontent dans ses mots énoncés
Le grand vulgaire recule dans le gouffre minuscule du fond
Un entretien intime du tréfonds des deux âmes

Aéroplane ascen et descensionnelle
Tristement fixé éternellement à  son plafond
Ascendent et descendent les insipides conversations
Cage à rêver les étoiles, l’aéroplane fixé sans ailes

A dire d’elle, à tire d’aile
Elle porte la pamoison de cette émotion
La cage devient cosmos et nuage près de Bételgeuse
Constellation d’Orion le chasseur dans un baiser brûler
Rapprochement des lèvres loin des corps par le souffle des mots
Tout vint, histoire de la nuit des temps
Quelques secondes de dialogue en cette odyssée

Aéroplane ascen et descensionnelle
Tristement fixé éternellement à  son plafond
Ascendent et descendent les insipides conversations
Cage à rêver les étoiles, l’aéroplane fixé sans ailes

Clairière ou s’accumule la brume légère
Une jungle enfouie chauffée par une étoile rare
Poétesse de quelques mots communs susurrée
Explosion volcanique dans le lac de ses secrets
Intime, le grand vulgaire est au néant
Retour au Rez-de-chaussée a la payse
Elle s’en va au loin, au dehors, joyeuse par la porte

Aéroplane ascen et descensionnelle
Tristement fixé éternellement à  son plafond
Ascendent et descendent les insipides conversations

Cage à rêver les étoiles, l’aéroplane fixé sans ailes