mardi 5 décembre 2017

Ils vont tuer Robert Kennedy : Marc Dugain

Quand lire veut dire lire
Parce qu'écrire c'est écrire
Merci Marc Dugain

Quelques citations préalable

"La spiritualité de ces ethnies d’Amérique nous renvoyait cruellement l’image de la nôtre, dévoyée, corrompue, pleinement complice de la dégradation de notre relation avec notre environnement."

"Deux minutes avant sa mort, il est le leader d’un mouvement dont la disparition est déjà programmée."


"Elle est morte pour avoir souhaité que son intelligence, sa finesse d’esprit, dissimulées derrière le paravent de ses outrances et de ses caprices, soient mieux considérées que son corps maltraité d’être trop désiré."

Et quand j'aurais finis je livrerais les transformations occasionnées.

lundi 4 décembre 2017

Un rêve éveillé…

Et si nous descendions de la méritocratie pour embarquer à bord de l’oniro-cratie, les rêves aux pouvoir. Qui juge du mérite ! Pour chaque « méritant », 100 personnes détruites intérieurement.  Alors que chacun de nos rêves de chacun nous conduit un pas plus loin !

lundi 6 novembre 2017

Sarah Pinborough : Mon amie Adèle

Je commençais à peine ce roman que quelque chose me frappée que je voulais l’inscrire dès le début de ma lecture. C’est pourquoi cela se retrouve ici.
Le roman de Sarah Pinborough me fait penser à un roman érotique, celui d'Anne Vassivière : Parties Communes. Là où L'anglaise jongle avec 2 balles, la française le fait avec 16.
L'anglaise a choisis d'inscrire dans les ressentis subjectifs l'ensemble de l'histoire de la jalousie d’une femme pour une autre alors que la française nous laisse en creux ce qui n'est pas écrit en ne prenant que les temps fort, les temps charnelles et lieu de malentendu.

Et c'est là que m'est apparu, que l’expérience de la lecture est formidable, elle permet au lecteur, en "volant" la matière des auteur.trice.s, de façonner son propre imaginaire et ses propres histoires, que l'on redonne sous forme de "critique" que je préfère pour ma part appeler « compte rendu d’expérience de lecture ».


C’est pourquoi à la toute fin de ce roman je fus très désemparé. Autant les deux voix féminines étaient très intéressantes autant la fin à provoquer en moi comme la dernière carte qui fait écrouler toute la pyramide.

vendredi 29 septembre 2017

Emmanuel Todd : Où en sommes nous ?

Une lecture enthousiasmante, une plongé dans le subconscient et l'inconscient de nos sociétés humaine.


C'est une vraie frappe sur l’épaule avec un  Kyosaku  qui réveille une conscience qui s’endormait durant une méditation assise (Zazen).
À lire cet essai d'Emmanuel Todd sur ses travaux, on pénètre le subconscient et l'inconscient de nos humanités collectives. Il m’a offert un nouveau sens pour comprendre ce que nous sommes, ce que nous avons été et ce que nous pourrions désirer pour nous même collectivement.

Cela me laisse songeur et plein d'espoir. Une fois qu'on accepte nos différences on sait que l’on peut négocier notre avenir entre nation, entre éduqué supérieur et nos socles solide qui ne le sommes pas. Accepter que nous appartenions aux mêmes mondes avec des regards et des sens très différents.

Emmanuel Todd est un véritable artiste et réussit à exposer ses travaux avec la limpidité et la clarté indispensable à notre compréhension. Maintenant je comprends nos difficultés avec l’Europe.

Effet secondaire, deuxième effet Kiss Cool
À la lecture, il m’est apparu que l’esprit critique ne peut se développer que sur l’écrit, peu sur l’image ou sur le son. L’esprit critique ce construit à partir de cœur de nous-même, au plus profond de nous.

L’écrit est une seringue qui l’atteint le centre alors que les arts visuels ou sonores ne sont que des pommades restant en superficie. Il est vrai que la musique et le théâtre peuvent préparer le terrain.

samedi 2 septembre 2017

Marceline Desbordes-Valmore


Voilà ce qu’a provoqué en moi la lecture de Marceline Desbordes-Valmore.

Le crime de la pensée bourgeoise et sa division de l’humain en homme et femme, avec des rôles attachés. Pourtant c’est en tant qu’humain que l’artiste, poète ou poétesse écrit sur ce que vit son intériorité homme ou et et femme, le sexe, ses désirs sensuels, les attraits de son animalité féconde, ses daemons.

L’artiste est un humain qui plonge au cœur de son sexe, de ses désirs, de ses plaisirs, de ses frustrations pour les remonter, les sublimer (transformation de la matière en gaz) et les offrir avec légèreté aux autres singularités humaines. Contribue par ses échecs ou ses jouissances à enrichir ce qui fait de nous des humains.



Worder-Woman est un humain qui prend des décisions et agis en tant qu’humain face à la guerre, à la misère, aux souffrances. Elle devient femme singulière lorsqu’elle désire son capitaine, son soldat. Elle redevient humaine lorsqu’elle nous l’évoque 50 ans plus tard.



La pensée bourgeoise est manichéenne, la pensée bourgeoise ne veut que des choses simples, simplifié et spectaculaires, elle ne comprend pas la vie ni sa complexité.



Pour recevoir l’artiste nous devons sortir de nos conforts et paresses bourgeoise afin d’être nourri de sa sublimation.



Marceline Desbordes-Valmore nous offre ce qui relève de l’amour (humanité) et ce qui relève de ses désirs (sexe). On quitte le MENTAL bourgeois et matériel pour explorer l’ESPRIT (le sublimé)






vendredi 28 juillet 2017

Le malade imaginaire de Molière

Le malade imaginaire fait remonter une boule noire du souvenir  à chaque évocation. J’étais en 5ème et ce livre était en lecture suivit. J'ai toujours eu des difficultés avec les récitations, l’apprendre par cœur n’a jamais été mon point fort. Cela me désespéré bien souvent.
En 1974, en pension, en 5ème j’étais amoureux fou d’Evelyne. Une jeune fille d’un an de plus que moi.
Nous devions apprendre pour la récitation, la scène 2 de l’acte 1 entre Toinette et Argan. Les garçons devaient apprendre Argan et les filles Toinette. Je voulais vraiment réussir au mieux cette récitation et je travaillais d’arrache-pied.
Et puis le jour venu, le professeur m’appelle pour réciter, j’étais fin prêts.

Je me disais seulement en mon for intérieur pourvu que ce ne soit pas Evelyne, pourvu que ce ne soit pas Evelyne.
… et …
« Voyons, Mademoiselle Esbelin, pour le rôle de Toinette !

Je me suis décomposé sur place, je ne pouvais plus placer un mot, Evelyne quant à elle bondissait comme une biche de mot en mot de réplique en réplique et obtiens une bonne note.

Depuis j’ai une dent contre Molière et je me suis à lire du Shakespeare !

jeudi 27 juillet 2017

La route du temps de Philippe Guillemant

Début de lecture confus. Il m'a fallu plusieurs chapitre pour commencer à avoir un vrai désir d'aller plus loin dans le lecture. quelque fois des termes me gène comme "nous tenons pour acquis", pas forcément nécessaire car porteur de l'injonction que nous avons acquis et presque que cela est démontré.
Mais a part cela pour l'instant la démarche est intéressante. Je continue

Voici un premier schéma de ma compréhension de sa vision.




Coïncidence avec l'écoute de Bernard Stiegler a environ l'heure qui convoque le miracle, l'improbable, l'impossible.



Je pense également à ma propre vision du cosmos lors de l’écriture de mes campagnes de jeux de rôle, un univers à 11 dimensions dans Tsuvadra en 1998 :


Au centre c'est l'espace temps tel que nous le connaissons. Eden est le maître des temps potentiels, Primus est le maître de la matière potentiel, Songerie est la dimension créer par les rêves du vivant et Opacité par la conscience de la mort de ce même vivant, tous cela séparer par une micro dimensions double, un membrane plus ou moins épaisse qui sépare a notre raison de vivant les dimensions au delà de l'espace temps.

Et puis enfin, je comprends mieux ce qui m'avais troublé dans "Parties Communes" d'Anne Vassivière, a savoir les visions autour d'un acte qu'on ne comprend et qui n'existe qu'à travers ces vision, observation et interprétation !

mercredi 26 juillet 2017

Si c'est un homme Primo Levi

Primo Levi sonne comme le premier levain, ce levain primordial qui permet la levée du pain de nos fournées passées, présente et futur.
Nous sommes dans l’enfance de l’humanité, elle reste petite, apeurée, jalouse, en quête de sécurité et de jouets qui flattent, capricieuse. La frustration nous met dans les mêmes états de colère que l’injustice et si la colère ne trouve pas vite une cible, elle conduit au mépris, à la dépression ou à la haine.
Nous sommes enfant car pétrit de cette peur sur laquelle le pouvoir pourra jouer, lancer ces maux et els voir rebondir les uns contre les autres dans ceux qui sont à sa merci.
Admirable Primo Levi qui homme mature observa au cœur de l’enfer tout cela. Et puis il nous restitua, à nous ses héritiers, tout cela dans son livre « Si c'est un homme ».
L’humanité est dans son enfance. 5000 ans d’enfance, alors qu’il faudra 15000 pour arriver à sa maturité, c’est terrible pour des humains qui ont déjà atteint cette maturité, ils n’ont plus que le loisir de témoigner, afin que nous apprenions.

Le purgatoire en comparaison de l’enfer des camps, mais les organisations des multinationales s’achemine vers cette enferment des gens dans un modèle, ou des manager deviendront des kapos contre lesquelles nous ne nous allierons pas, il nous supprimerons nos espaces au point de les réduire à une petite boite de 80 x 80 x 60 cm à nous de trouver une place de travail dans un espace construit pour suivre un progrès (non humains) dans un temps moderne (sans respect des anciens) et une sorte d’idéal digital qui favorisera l’idéisme (la fabrication d’idée « innovante », mot qui ne veut plus rien dire).
Et là chaque personne pris dans sa peur du pouvoir s’affronte avec ceux qui pourraient être ses alliés. Et j’ai repensé à Primo Levi. Je pensais que ceux qui prétendent avoir un pouvoir légitime l’avait lu, au moins lui, et je ne parle pas d’Hannah Arendt, et qu’il serait attentif au mal collatéral qui fait naitre un égrégore par la prise de certaines décisions sans conscience, nourrissant ainsi la tour de Sauron.

Tout ce mêle alors. Nous sommes dans l’enfance de l’humanité. Atteindra-t-elle sa maturité. Merci Primo, de nous aider quand même.



Pagnol Marius, Fanny et César

Marius, Fanny, César la trilogie de Marcel Pagnol au-delà du théâtre et de la tragédie marseillaise se cache une œuvre universelle, nous invitant à contempler nos propre vies, nos propres démon et dialoguer avec ce qu’il y a de meilleurs en nous, nos anges.
Mon père, un agriculteur auvergnat né en 1921 (20 ans en 41) ayant juste le certificat d’étude m’invita très tôt à lire ces pièces, et à voir la trilogie. Pourquoi était-ce pour lui quelque chose à offrir à ses enfants ?

Mon père aimait Pagnol et il m’a appris à aimer Pagnol. Le plus étonnant c’est que mes enfants vers 10 ans tombèrent sur « la mémoire de mon père » et le « château de ma mère » et adepte pourtant des Pokémons et de Miyazaki, ils ont lu avec avidité ces deux livres et ont adoré les trois films. Lorsqu’ils recevaient des amis à la maison en plus des Miyazaki ou star Wars, ils regardaient la trilogie mais surtout Marius.
C’est en ces temps des années 2000 que je me demandais ce que mon père m’avait offert ?
Une histoire d’humain, un passeur multi-génération, une fenêtre de compréhension de notre humaine condition. Des enfants pouvaient lire Pagnol et voir ses pièces ou ses films sans ennui et sans obligations, ils tombaient sur ces noir et blanc et en était retourné, posant milles questions à mon père durant les vacances sur comment c’était avec son père à lui. Pagnol provoque cela, le lien !

Lisait pagnol, faites rencontrer Pagnol à vos enfants !

jeudi 6 juillet 2017

Notre voyage à Wien


et (x H) Hundertwasser !!!