vendredi 28 juillet 2017

Le malade imaginaire de Molière

Le malade imaginaire fait remonter une boule noire du souvenir  à chaque évocation. J’étais en 5ème et ce livre était en lecture suivit. J'ai toujours eu des difficultés avec les récitations, l’apprendre par cœur n’a jamais été mon point fort. Cela me désespéré bien souvent.
En 1974, en pension, en 5ème j’étais amoureux fou d’Evelyne. Une jeune fille d’un an de plus que moi.
Nous devions apprendre pour la récitation, la scène 2 de l’acte 1 entre Toinette et Argan. Les garçons devaient apprendre Argan et les filles Toinette. Je voulais vraiment réussir au mieux cette récitation et je travaillais d’arrache-pied.
Et puis le jour venu, le professeur m’appelle pour réciter, j’étais fin prêts.

Je me disais seulement en mon for intérieur pourvu que ce ne soit pas Evelyne, pourvu que ce ne soit pas Evelyne.
… et …
« Voyons, Mademoiselle Esbelin, pour le rôle de Toinette !

Je me suis décomposé sur place, je ne pouvais plus placer un mot, Evelyne quant à elle bondissait comme une biche de mot en mot de réplique en réplique et obtiens une bonne note.

Depuis j’ai une dent contre Molière et je me suis à lire du Shakespeare !

jeudi 27 juillet 2017

La route du temps de Philippe Guillemant

Début de lecture confus. Il m'a fallu plusieurs chapitre pour commencer à avoir un vrai désir d'aller plus loin dans le lecture. quelque fois des termes me gène comme "nous tenons pour acquis", pas forcément nécessaire car porteur de l'injonction que nous avons acquis et presque que cela est démontré.
Mais a part cela pour l'instant la démarche est intéressante. Je continue

Voici un premier schéma de ma compréhension de sa vision.




Coïncidence avec l'écoute de Bernard Stiegler a environ l'heure qui convoque le miracle, l'improbable, l'impossible.



Je pense également à ma propre vision du cosmos lors de l’écriture de mes campagnes de jeux de rôle, un univers à 11 dimensions dans Tsuvadra en 1998 :


Au centre c'est l'espace temps tel que nous le connaissons. Eden est le maître des temps potentiels, Primus est le maître de la matière potentiel, Songerie est la dimension créer par les rêves du vivant et Opacité par la conscience de la mort de ce même vivant, tous cela séparer par une micro dimensions double, un membrane plus ou moins épaisse qui sépare a notre raison de vivant les dimensions au delà de l'espace temps.

Et puis enfin, je comprends mieux ce qui m'avais troublé dans "Parties Communes" d'Anne Vassivière, a savoir les visions autour d'un acte qu'on ne comprend et qui n'existe qu'à travers ces vision, observation et interprétation !

mercredi 26 juillet 2017

Si c'est un homme Primo Levi

Primo Levi sonne comme le premier levain, ce levain primordial qui permet la levée du pain de nos fournées passées, présente et futur.
Nous sommes dans l’enfance de l’humanité, elle reste petite, apeurée, jalouse, en quête de sécurité et de jouets qui flattent, capricieuse. La frustration nous met dans les mêmes états de colère que l’injustice et si la colère ne trouve pas vite une cible, elle conduit au mépris, à la dépression ou à la haine.
Nous sommes enfant car pétrit de cette peur sur laquelle le pouvoir pourra jouer, lancer ces maux et els voir rebondir les uns contre les autres dans ceux qui sont à sa merci.
Admirable Primo Levi qui homme mature observa au cœur de l’enfer tout cela. Et puis il nous restitua, à nous ses héritiers, tout cela dans son livre « Si c'est un homme ».
L’humanité est dans son enfance. 5000 ans d’enfance, alors qu’il faudra 15000 pour arriver à sa maturité, c’est terrible pour des humains qui ont déjà atteint cette maturité, ils n’ont plus que le loisir de témoigner, afin que nous apprenions.

Le purgatoire en comparaison de l’enfer des camps, mais les organisations des multinationales s’achemine vers cette enferment des gens dans un modèle, ou des manager deviendront des kapos contre lesquelles nous ne nous allierons pas, il nous supprimerons nos espaces au point de les réduire à une petite boite de 80 x 80 x 60 cm à nous de trouver une place de travail dans un espace construit pour suivre un progrès (non humains) dans un temps moderne (sans respect des anciens) et une sorte d’idéal digital qui favorisera l’idéisme (la fabrication d’idée « innovante », mot qui ne veut plus rien dire).
Et là chaque personne pris dans sa peur du pouvoir s’affronte avec ceux qui pourraient être ses alliés. Et j’ai repensé à Primo Levi. Je pensais que ceux qui prétendent avoir un pouvoir légitime l’avait lu, au moins lui, et je ne parle pas d’Hannah Arendt, et qu’il serait attentif au mal collatéral qui fait naitre un égrégore par la prise de certaines décisions sans conscience, nourrissant ainsi la tour de Sauron.

Tout ce mêle alors. Nous sommes dans l’enfance de l’humanité. Atteindra-t-elle sa maturité. Merci Primo, de nous aider quand même.



Pagnol Marius, Fanny et César

Marius, Fanny, César la trilogie de Marcel Pagnol au-delà du théâtre et de la tragédie marseillaise se cache une œuvre universelle, nous invitant à contempler nos propre vies, nos propres démon et dialoguer avec ce qu’il y a de meilleurs en nous, nos anges.
Mon père, un agriculteur auvergnat né en 1921 (20 ans en 41) ayant juste le certificat d’étude m’invita très tôt à lire ces pièces, et à voir la trilogie. Pourquoi était-ce pour lui quelque chose à offrir à ses enfants ?

Mon père aimait Pagnol et il m’a appris à aimer Pagnol. Le plus étonnant c’est que mes enfants vers 10 ans tombèrent sur « la mémoire de mon père » et le « château de ma mère » et adepte pourtant des Pokémons et de Miyazaki, ils ont lu avec avidité ces deux livres et ont adoré les trois films. Lorsqu’ils recevaient des amis à la maison en plus des Miyazaki ou star Wars, ils regardaient la trilogie mais surtout Marius.
C’est en ces temps des années 2000 que je me demandais ce que mon père m’avait offert ?
Une histoire d’humain, un passeur multi-génération, une fenêtre de compréhension de notre humaine condition. Des enfants pouvaient lire Pagnol et voir ses pièces ou ses films sans ennui et sans obligations, ils tombaient sur ces noir et blanc et en était retourné, posant milles questions à mon père durant les vacances sur comment c’était avec son père à lui. Pagnol provoque cela, le lien !

Lisait pagnol, faites rencontrer Pagnol à vos enfants !

jeudi 6 juillet 2017

Notre voyage à Wien


et (x H) Hundertwasser !!!