vendredi 29 septembre 2017

Emmanuel Todd : Où en sommes nous ?

Une lecture enthousiasmante, une plongé dans le subconscient et l'inconscient de nos sociétés humaine.


C'est une vraie frappe sur l’épaule avec un  Kyosaku  qui réveille une conscience qui s’endormait durant une méditation assise (Zazen).
À lire cet essai d'Emmanuel Todd sur ses travaux, on pénètre le subconscient et l'inconscient de nos humanités collectives. Il m’a offert un nouveau sens pour comprendre ce que nous sommes, ce que nous avons été et ce que nous pourrions désirer pour nous même collectivement.

Cela me laisse songeur et plein d'espoir. Une fois qu'on accepte nos différences on sait que l’on peut négocier notre avenir entre nation, entre éduqué supérieur et nos socles solide qui ne le sommes pas. Accepter que nous appartenions aux mêmes mondes avec des regards et des sens très différents.

Emmanuel Todd est un véritable artiste et réussit à exposer ses travaux avec la limpidité et la clarté indispensable à notre compréhension. Maintenant je comprends nos difficultés avec l’Europe.

Effet secondaire, deuxième effet Kiss Cool
À la lecture, il m’est apparu que l’esprit critique ne peut se développer que sur l’écrit, peu sur l’image ou sur le son. L’esprit critique ce construit à partir de cœur de nous-même, au plus profond de nous.

L’écrit est une seringue qui l’atteint le centre alors que les arts visuels ou sonores ne sont que des pommades restant en superficie. Il est vrai que la musique et le théâtre peuvent préparer le terrain.

samedi 2 septembre 2017

Marceline Desbordes-Valmore


Voilà ce qu’a provoqué en moi la lecture de Marceline Desbordes-Valmore.

Le crime de la pensée bourgeoise et sa division de l’humain en homme et femme, avec des rôles attachés. Pourtant c’est en tant qu’humain que l’artiste, poète ou poétesse écrit sur ce que vit son intériorité homme ou et et femme, le sexe, ses désirs sensuels, les attraits de son animalité féconde, ses daemons.

L’artiste est un humain qui plonge au cœur de son sexe, de ses désirs, de ses plaisirs, de ses frustrations pour les remonter, les sublimer (transformation de la matière en gaz) et les offrir avec légèreté aux autres singularités humaines. Contribue par ses échecs ou ses jouissances à enrichir ce qui fait de nous des humains.



Worder-Woman est un humain qui prend des décisions et agis en tant qu’humain face à la guerre, à la misère, aux souffrances. Elle devient femme singulière lorsqu’elle désire son capitaine, son soldat. Elle redevient humaine lorsqu’elle nous l’évoque 50 ans plus tard.



La pensée bourgeoise est manichéenne, la pensée bourgeoise ne veut que des choses simples, simplifié et spectaculaires, elle ne comprend pas la vie ni sa complexité.



Pour recevoir l’artiste nous devons sortir de nos conforts et paresses bourgeoise afin d’être nourri de sa sublimation.



Marceline Desbordes-Valmore nous offre ce qui relève de l’amour (humanité) et ce qui relève de ses désirs (sexe). On quitte le MENTAL bourgeois et matériel pour explorer l’ESPRIT (le sublimé)