jeudi 13 novembre 2014

Octobre 1914 2014

Été n'ose nous abandonner
Automne reste timide dans sa brume
Paris vit sous une pluie de soleil

dimanche 28 septembre 2014

Prendre le ji-geiko comme un mandala

Le mandala de sable des tibétains obéit à un rituel bien spécifique qui s'appelle « la dissolution ». Après que les moines aient achevé le mandala, ce dernier est détruit lors d'une cérémonie. Le sable coloré qui le compose est rassemblé dans des bols qui sont ensuite vidés dans une rivière ou lancés au vent. Le mandala achevé n'existe ainsi que quelques instants avant de disparaître.

Parce que les notions d'utilité, de loisir, de travail, de gain et toutes les inquiétudes qui naissent de ces concepts sont associés à la notion du temps qui passe, le moment du ji-geiko échappe au temps.

Le ji-geiko apprend à laisser couler, à profiter de la beauté de ce qui ne dure pas et à chérir les instants qui le composent. Les mandalas sont beaux parce qu'on va les effacer, le ji-geiko s’efface une fois le salut final consommé.

Le beau n'est pas dans la possession, dans la propriété, dans le tangible ou dans l'utilitaire. Il est dans la sensation d'appartenir pleinement à une situation, d'y jouer un rôle complet et enrichissant, de reconnaître que chacun peut façonner ces instants où des êtres singuliers se rencontrent. C’est une capacité qui n'est aucunement prédictible ni mesurable, mais qui est pleinement sensible.

Tout ce qui peut nous apprendre cela est sans doute la chose la plus importante qui soit pour notre bonheur d'être humain.

Enfin, à l'image du mandala qui représente l'univers, je veux croire que le ji-geiko, parce qu'il mobilise la création, l'intellect, la capacité de projection, d'interprétation, de réflexion, de ressenti, d’anticipation, permet lui aussi de méditer sur l'univers.

L'expérience du ji-geiko peut servir de méditation pour envisager le monde autrement et se transformer soi-même. Une sorte d'opération alchimique.





jeudi 25 septembre 2014

7 milliards d'humains !

Certains hommes, sans visages, sortis tout droit de profondeurs infernales, nous meurtrissent par leurs actes affichés et relayés avec toute leur brutalité première. Ils nous conduisent à la haine. Une haine sans support qui finit toujours par trouver un nouvel objet innocent afin de s’y exprimer. Et difficile d’y échapper. Depuis quelques temps, je sens cette haine monter en moi. C’est une infection !

Et puis, dans les rues, il y a des cœurs qui affichent leur état d’amoureux. Des personnes sont amoureuses, et elles marchent sereinement dans la rue, par les chemins ou par les sentiers. Elles sont amoureuses. Amoureuses, elles ne peuvent pas faire autrement que de nous éclairer et de nous chauffer par leur beauté. Alors notre sourire revient. C’est un sourire simple, un sourire qui n’attend aucun paiement, aucune transaction sur le marché des émotions. C’est le même sourire que celui que l’on affiche lorsqu’on se laisse chauffer par un doux soleil printanier, entre midi et deux heures, après un ji-geiko du matin. La beauté n’est pas un état ou un objet qu’on achète, la beauté c’est une énergie de transformation en transformation, c’est le vivant. Cette beauté peut nous soigner de l’infection produite par la haine.

Quand la haine m’envahi, une issue est de tomber amoureux. Je suis amoureux !

Quand la haine m’envahi, je me rends au dojo, et dans la bienveillance la plus franche, je rencontre des personnes, des amis, avec lesquels je me confronte dans un bel acte : le ji-geiko.

Alors, après cette approche de la beauté créée par notre énergie, dans le retour de mon intimité, les larmes peuvent monter, Par le chemin qu’elles empruntent, depuis le cœur jusqu'aux yeux, Elle nettoie la haine qui s’est créé en moi.

Ce matin, je pense à vous monsieur « Hervé Gourdel » et à tous les innocents sacrifiés par des lâches qui veulent nous emmener dans leur enfer par la haine. Et j’ai besoin que mes larmes me nettoient de la haine.


vendredi 12 septembre 2014

j'ai deux amours ...

Été en Automne
Elle est enceinte cette amie
Pourquoi ce Cafard


Août 2009 Bryce canyon

Chaleur brûlante d’août
Balade suivant des sentiers
Rencontre surprenante


jeudi 11 septembre 2014

Avant la cérémonie

Été au désert
Le feu du guerrier pensif
Chauffe encore la pierre


8 ans Après

Brume d'été sur cet automne
Diane rentre de sa chasse
Instant doux d'un rêve


mercredi 10 septembre 2014

Et elle, tu la cherche ?

Lumière de la ville
Enfant au Bogu
Sensei inattendu


mardi 9 septembre 2014

Hier 6h45 - 8 septembre

Vision d'un simple battement d'ailes
Bousculé alors au cœur de ma lumière,
s'enfuie l’ego, il devient le pont !

De criards primates au loin
Réveille le courage
Et l’âme de l'enfant court à l'aventure !


lundi 8 septembre 2014

7h30 - 9 septembre

Matin d'été de septembre
Prépare le bogu
La lune disparaît


vendredi 5 septembre 2014

Matin parmi d’autres

Au-delà des firmaments du cosmos
Le suicide de Dieu m’a abandonné, libre !
Mes maîtres, sœurs humaines, indiquent cela !
Elles indiquent cela, le chemin de mon singulier.
Et sortir de ma vieillarde schizophrénie.

lundi 18 août 2014

Ange démoniaque

Oh, ma romantique friponne
Tu arbores ton humble chapeau à plume
Mais aussi ton décolleté colleté
Tu es mon ange démon à tout jamais


mardi 22 juillet 2014

Informatherapeute

Époux ?
Amants ?
Ange !
Humain !


Informaticien et thérapeute

Pas époux
Pas amant
Ange l'un de l'autre
Ne pas oublier l'humain

Informaticien et therapeute Alexandrin

Cœur à cœur ouverts, nous ne pouvons être époux.
Corps à corps généreux, nous ne sommes pas amants
A l'oreiller de notre âme dort l'ange l'un de l'autre,
Quand l'un oublie d'être humain, l'autre le lui rappelle.

vendredi 11 juillet 2014

Tes fibres de lumières

Ses fibres vibrent dans tes yeux
Tu détournes et retournes le regard
Des lointains divins prennent le train
Et s’élève dans tes cheveux la ville
Tes douanes et tes frontières se calibre
Où vont tes ondulations !
Où vont tes ondulations ?


jeudi 10 juillet 2014

Cela te tue !

Ta figure transfigurée effrayante
Est marqué d'épreuves épuisantes
Elle prouve que ta vie s'enfuit
Et s'enlise dans son propre néant
Qui creuse tes cavités d'absence
Mais où veux-tu partir ainsi Clelia
Existe t'il un cimetière des amants éconduits ?


mardi 3 juin 2014

Cet ange qui est toi

Mon ange je t'es manqué
Je perds trop souvent le fil de notre dialogue
Tu es puissante a me signifier ma vie
Et mes sens limités sont ailleurs
Tu es la lumière qui surgit du cœur de tes ténèbres


lundi 26 mai 2014

Ange Tempérant

Ma tête posée sur tes cheveux
Le cœur de l’ange est triste
Chasser l’orchidée de ton sein

L’orchidée séchée sur l’étagère
Les jonquilles fleurissent
Et ton odeur sommeille



vendredi 23 mai 2014

Sentier des larmes du temple

Haleine dans la bruine
Rue de Montreuil
Haleine Soufflant « (H)aimer »
Mais, le temps s’est noyé
Mon ange je t’ai perdu
Perdu au fond de ce sentier


mercredi 21 mai 2014

Vers Toi

La route scintillante sous le soleil
Dirige à la capitale
Le sentier épineux, guide au temple.


lundi 19 mai 2014

Ta toison, ton blason

Ruée rebattue des samedis
Une féerie rustique est plutôt ma pensée
Vers la quiétude de ton ventre


jeudi 15 mai 2014

Haimer

Spasme des muqueuses
Sueurs brûlantes et fraîches mêlées
Comme un râle : " haimer " !



mardi 13 mai 2014

Caresses de braise

Fleurs de neiges où le cœur crépite
Son dos glisse au creux des reins
Sa rivière m’emporte

lundi 12 mai 2014

Souvenir ranimé

Dans la rue pluvieuse
Une effluve ondule
Remonte la passée Kyoto !


mercredi 7 mai 2014

Fleurir de peur

Un tournesol qui cherche la lune
Des eaux stagnantes en débâcle
Mes bras la réchauffent.


mardi 6 mai 2014

Vers l'aéroport

Trois trains de front
Se ruent vers une gare d'hiver
Tu ne m'y attends pas


lundi 5 mai 2014

Inquiétatitude

la Défense s'avachie sous la pluie
le vent agite les fleurs de coings du japon
Mais, je ne suis pas là-bas




mardi 29 avril 2014

Ta voix ! Ma voie ?

Ta voix vibre en moi, étrange soupir
Comme une fleur posée sur ton ventre
Une fontaine de jonquille


lundi 28 avril 2014

Guerrière aquatique

Allant, assuré, à pied
Vers le guet en amont du torrent
Le matin ardent s’est levé


vendredi 11 avril 2014

Ton corps, ton coeur

Des yeux limpides
Un cou promesse du printemps
Un abandon martial


mercredi 9 avril 2014

Tour de printemps

Disparaître au jardin
Se tremper d’odeurs sucrées
Et se sceller serein
Sur le banc, en vis à vis aux semis,
Les regarder s’élever

Lâcheté

Embrasser avec fougue l’un
Et tuer par amour l’âme de l’autre
La gifle s’est perdue dans le creux de sa main

mardi 8 avril 2014

Sa Faute

Il aurait pu la souffleter
Il s’est fait enterré de son vivant
Finalement, les Amaryllidaceae percent l’hiver




lundi 7 avril 2014

Anachronisme

Malgré les ténèbres
En hiver comme au printemps
Une silhouette humaine vient patienter
Au pied de ces vieilles collines
Qui contemplent les temps éteints


mercredi 2 avril 2014

Oh les beaux jours

Voûté sur la pierre
Au cœur des tempêtes
Des vagues en grandes colères

vendredi 28 mars 2014

La venue

Son enfant dans ses bras
Les bois odorants piaillent
Gonflés des pluies de printemps

jeudi 27 mars 2014

Une humaine d'un printemps

Verdoyante nature généreuse
Elle se donne avec folie
Elle prend avec furie





mercredi 26 mars 2014

Voleuse de chemise

Flamboyante, elle va
Portant ton âme sur son dos
Elle a pris ta chemise
Mêlé à ses odeurs de printemps




vendredi 21 mars 2014

Un au printemps

Les primevères cueillies
Aux rives de la rivière des bois
les lui a offert

Son âme avec sa foi
Son corps avec ses doigts
Son amour et l’oubli…




jeudi 20 mars 2014

Printemps nouveau

Jour pionnier de printemps
La nature s’épanoui de désir et éclate d’envie
L’ordre est crié de tirer


mercredi 19 mars 2014

Sentier d'écolier

Les brassages d’automne par le vent
L’odeur lasse des feuilles
Mon ancien chemin d’école


mardi 18 mars 2014

Rivière d'automne

Rivière au calme d’automne
Bruissement des feuilles rousses au sol
Les rochers humides
Exhalent la fragrance de tes cheveux
Que mes bras t’attendent




lundi 17 mars 2014

Vieux soleil

Un vieux soleil, mais toujours vert
A frappé sur ma tête
Et pourtant le ciel se tait


vendredi 14 mars 2014

Fleurs d’automne

J'ai le souvenir délaissé des fleurs
Ecarlates, embrasant nos vallées
En de nombreuses carnations
Elles vivent là-bas dans le passé en Auvergne
Elles grandissent comme des baisers



jeudi 13 mars 2014

Auvergne de pluie

Temps de pluie en bout de vue.
Clermont Dort au nid de sa vallée
Pointillé de ce noir 1914
Par ses parapluies rompus


mercredi 12 mars 2014

Théologia

YHWH est notre gardien à JAMAIS
"On" retient les alternatives non prise de nos choix
"On" les retient dans ce temps engourdi du passé
Afin que jamais nous ne puissions le changer
Mais nous en souvenir
Seul, la porte de présent à venir est praticable
Là et ici se présente de nouvelles alternatives
Où nous exerçons le don de vie, notre liberté
Par sa garde YHWH donne le sens
Elle garde le passé temps par Amour pour l’être


mardi 11 mars 2014

La mort du jardinier

Des palétuviers à l'étuvée
Dans la serre de notre jardiner
Il gît au fond, tombé, abandonné.


Beaufitude

Balbutier, babouiner, glouglouter, baragouiner
Ils ne sont pas encore au stade du mot
Sorte de primate criard agité
Il rêve de faire accroire sa gravité molle
Ce matin les cravates vides crapahutaient


lundi 10 mars 2014

Notre ange, ma fille

C'est un rêve des mâtines de notre vie
Haut toujours plus là-bas mutine
Aucun mouvement n'est porté de joie
Riche de sa danse singulière
La beauté devient chair héraldique
Or et argent brille sur son écu
Tout est lumière
Tout est mouvement
Elle dépose en rosé sa trace d'ange






vendredi 7 mars 2014

Charlotte

Âme d'ange dans feuille de chaire
Elle a bousculé notre essence immobile
Charlotte danse
Charlotte crée le sentier doré



jeudi 6 mars 2014

Mon fils, notre Guerrier

Affirmé sur terre, à son plus vieil âge
Regain d’un blanc guerrier réveillé
Toutes ses énergies internes confluent
Hors des chemins battus pour touristes assistés
Un chemin singulier, une marche sur sentier d’or
Régularité imperceptible, une beauté dans sa lancée.


mercredi 5 mars 2014

A mon fils

En quête épique de ses propres appétits
Mon fils vise au plus haut de son ardeur
Toutes ses saisons sont son arc
Singulier et régulier soldat guerrier !


lundi 3 mars 2014

Dormeur anonyme

Soldat sans armes
Cœur à l'air explorant les cieux
Une vie s'échappe, fuit
Et la terre, recueille son écarlate

dimanche 2 mars 2014

Ciel las

Ciel gris qui ronronne
Une plaie dans la plaine s’assoupit.
Elle est vide, sans cri
Un homme en titube avance
Dans son coeur une flèche s'est figée


vendredi 28 février 2014

Soir d’automne

Marcher sur sol crissant
Rêver à ses lunes ondoyantes
Laisser tomber le sablier d’ennui