Je commençais à peine ce roman que quelque chose me frappée
que je voulais l’inscrire dès le début de ma lecture. C’est pourquoi cela se retrouve
ici.
Le roman de Sarah Pinborough me fait penser à un roman
érotique, celui d'Anne Vassivière : Parties Communes. Là où L'anglaise jongle
avec 2 balles, la française le fait avec 16.
L'anglaise a choisis d'inscrire dans les ressentis subjectifs
l'ensemble de l'histoire de la jalousie d’une femme pour une autre alors que la
française nous laisse en creux ce qui n'est pas écrit en ne prenant que les
temps fort, les temps charnelles et lieu de malentendu.
Et c'est là que m'est apparu, que l’expérience de la lecture
est formidable, elle permet au lecteur, en "volant" la matière des
auteur.trice.s, de façonner son propre imaginaire et ses propres histoires, que
l'on redonne sous forme de "critique" que je préfère pour ma part
appeler « compte rendu d’expérience de lecture ».
C’est pourquoi à la toute fin de ce roman je fus très
désemparé. Autant les deux voix féminines étaient très intéressantes autant la
fin à provoquer en moi comme la dernière carte qui fait écrouler toute la
pyramide.