lundi 6 novembre 2017

Sarah Pinborough : Mon amie Adèle

Je commençais à peine ce roman que quelque chose me frappée que je voulais l’inscrire dès le début de ma lecture. C’est pourquoi cela se retrouve ici.
Le roman de Sarah Pinborough me fait penser à un roman érotique, celui d'Anne Vassivière : Parties Communes. Là où L'anglaise jongle avec 2 balles, la française le fait avec 16.
L'anglaise a choisis d'inscrire dans les ressentis subjectifs l'ensemble de l'histoire de la jalousie d’une femme pour une autre alors que la française nous laisse en creux ce qui n'est pas écrit en ne prenant que les temps fort, les temps charnelles et lieu de malentendu.

Et c'est là que m'est apparu, que l’expérience de la lecture est formidable, elle permet au lecteur, en "volant" la matière des auteur.trice.s, de façonner son propre imaginaire et ses propres histoires, que l'on redonne sous forme de "critique" que je préfère pour ma part appeler « compte rendu d’expérience de lecture ».


C’est pourquoi à la toute fin de ce roman je fus très désemparé. Autant les deux voix féminines étaient très intéressantes autant la fin à provoquer en moi comme la dernière carte qui fait écrouler toute la pyramide.