vendredi 28 juillet 2017

Le malade imaginaire de Molière

Le malade imaginaire fait remonter une boule noire du souvenir  à chaque évocation. J’étais en 5ème et ce livre était en lecture suivit. J'ai toujours eu des difficultés avec les récitations, l’apprendre par cœur n’a jamais été mon point fort. Cela me désespéré bien souvent.
En 1974, en pension, en 5ème j’étais amoureux fou d’Evelyne. Une jeune fille d’un an de plus que moi.
Nous devions apprendre pour la récitation, la scène 2 de l’acte 1 entre Toinette et Argan. Les garçons devaient apprendre Argan et les filles Toinette. Je voulais vraiment réussir au mieux cette récitation et je travaillais d’arrache-pied.
Et puis le jour venu, le professeur m’appelle pour réciter, j’étais fin prêts.

Je me disais seulement en mon for intérieur pourvu que ce ne soit pas Evelyne, pourvu que ce ne soit pas Evelyne.
… et …
« Voyons, Mademoiselle Esbelin, pour le rôle de Toinette !

Je me suis décomposé sur place, je ne pouvais plus placer un mot, Evelyne quant à elle bondissait comme une biche de mot en mot de réplique en réplique et obtiens une bonne note.

Depuis j’ai une dent contre Molière et je me suis à lire du Shakespeare !