samedi 2 septembre 2017

Marceline Desbordes-Valmore


Voilà ce qu’a provoqué en moi la lecture de Marceline Desbordes-Valmore.

Le crime de la pensée bourgeoise et sa division de l’humain en homme et femme, avec des rôles attachés. Pourtant c’est en tant qu’humain que l’artiste, poète ou poétesse écrit sur ce que vit son intériorité homme ou et et femme, le sexe, ses désirs sensuels, les attraits de son animalité féconde, ses daemons.

L’artiste est un humain qui plonge au cœur de son sexe, de ses désirs, de ses plaisirs, de ses frustrations pour les remonter, les sublimer (transformation de la matière en gaz) et les offrir avec légèreté aux autres singularités humaines. Contribue par ses échecs ou ses jouissances à enrichir ce qui fait de nous des humains.



Worder-Woman est un humain qui prend des décisions et agis en tant qu’humain face à la guerre, à la misère, aux souffrances. Elle devient femme singulière lorsqu’elle désire son capitaine, son soldat. Elle redevient humaine lorsqu’elle nous l’évoque 50 ans plus tard.



La pensée bourgeoise est manichéenne, la pensée bourgeoise ne veut que des choses simples, simplifié et spectaculaires, elle ne comprend pas la vie ni sa complexité.



Pour recevoir l’artiste nous devons sortir de nos conforts et paresses bourgeoise afin d’être nourri de sa sublimation.



Marceline Desbordes-Valmore nous offre ce qui relève de l’amour (humanité) et ce qui relève de ses désirs (sexe). On quitte le MENTAL bourgeois et matériel pour explorer l’ESPRIT (le sublimé)